Réserves prouvées, réserves probables
Les sociétés minières, dans un but de prospective, mesurent la quantité des réserves sur lesquelles elles peuvent compter à coup sûr pour poursuivre leur activité. Sur la base d'études géologiques conduites par des campagnes de sondages plus ou moins profonds, elles calculent la quantité des réserves bien identifiées sur lesquelles elles peuvent compter. Ce sont les réserves prouvées.
A plus large échelle, sur un contexte géologique plus étendu, elles peuvent faire aussi une estimation des réserves sur lesquelles elles pourraient raisonnablement compter dans un avenir plus lointain. Ce sont les réserves probables.
Ces calculs sont faits sur la base de la rentabilité. Si le cours du métal exploité augmente, les parties les moins rentables des gisements entrent alors dans le calcul des réserves.
Ainsi, pour faire rouler nos voitures, il n'y a presque plus d'essence à un euro le litre mais il y en a encore passablement à 5 ou 10 euro le litre ! Il en est de même pour les ressources minières : si le prix des métaux augmente, les gisements non rentables aujourd'hui le seront sûrement demain !
Prix des métaux
Les prix des matières premières minérales obéissent à la loi de l'offre et de la demande. Les prix ne sont généralement pas publics mais sont disponibles par le biais de divers organismes payants qui les diffusent à leurs clients.
Une dizaine de métaux importants (aluminium, étain, cuivre, plomb, zinc, nickel, molybdène, cobalt et billettes d'acier) sont cotés chaque jours au "London Metal Exchange". Les métaux précieux (or, argent, platine, palladium) font également l'objet d'une cotation journalière. |