Découverte de l'hydrogène
C'est l'Anglais Henry Cavendish (1731-1810) qui, le premier, en 1766, a isolé "l'air inflammable" qu'il estime être 10 fois plus léger que l'air atmosphérique. Antoine Lavoisier qui constate que la combustion de cet “air inflammable“ produit de l’eau le baptise alors hydrogène ce qui signifie générateur d’eau. Isolés, les atomes d’hydrogène s’associent deux par deux en mettant en commun 2 électrons pour former la molécule appelée dihydrogène forme sous la quelle le gaz hydrogène existe librement.
L’hydrogène se retrouve aujourd’hui au centre de l’actualité grâce aux milieux écologistes qui prônent son utilisation comme source d'énergie *propre". Mais c'est oublier que l'hydrogène n'est qu'un vecteur d'énergie et non une énergie renouvelable. Il faut donc trouver un moyen de produire cet hydrogène.
Production de l'hydrogène
L'hydrogène libre n'existe pratiquement pas dans la nature. Mais il est abondant dans les hydrocarbures, le méthane par exemple (CH4) et dans l'eau (H2O). Il faut donc trouver un moyen d'éliminer le carbone du méthane ou l'oxygène de l'eau !
Autrefois, on produisait laborieusement l'hydrogène gazeux en faisant réagir de l'acide sulfurique sur du fer ou du zinc selon la réaction :
H2SO4 + Zn → ZnSO4 + H2 ou H2SO4 + Fe → FeSO4 + H2
Les quantités produites suffisaient péniblement à gonfler les ballon atmosphériques. Aujourd'hui, l'hydrogène est principalement extrait du méthane : aux alentours de 900° et 30 bars ont peut séparer l'hydrogène du méthane selon la réaction :
CH4 + H2O → CO + 3 H2 réaction suivie d’une autre : CO + H2O → CO2 + H2
soit finalement : CH4 + 2H2O → CO2 + 4H2
Cette méthode, la plus utilisée actuellement, présente l'inconvénient d'émettre des quantités importantes de CO2 dans l'atmosphère et ce n'est pas évidemment celle que préconisent les écologistes. Ils misent sur l'électrolyse de l'eau.
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