Mais elles peuvent grossir et générer la pluie.
Tant que l’air est saturé, les fines gouttelettes font office de noyau de condensation et la vapeur d’eau va continuer à se condenser sur elles. Leur diamètre va augmenter, amplifié par la coalescence de petites gouttes en plus grosses gouttes. Leur vitesse de chute va s'amplifier. Lorsqu'elles sont assez volumineuses, elles tombent beaucoup plus rapidement et elles deviennent alors des gouttes de pluie !
L’énergie a son mot à dire
En s’évaporant, la transpiration prélève sur votre peau les calories nécessaires à son évaporation. C'est ce qui vous rafraîchit. L’évaporation de l'eau ne peut pas se faire sans apport d’énergie. Il faut environ 0.63 kWh pour faire passer un litre d’eau à l’état de vapeur ou, si on préfère, 540 kCal.
Pour passer à l’état de vapeur dans l’air, l’eau a prélevé la chaleur nécessaire à son évaporation dans son environnement : mer chaude, végétation réchauffée par le soleil. En fin de compte, c'est le soleil qui a fourni l'énergie nécessaire à l'évaporation de l'eau.
En se condensant en gouttelettes au sein d’un nuage, la vapeur d’eau restitue cette énergie à son environnement sous forme de chaleur. Ce dégagement de chaleur va accélérer les courants ascendants au sein même du nuage.
C'est, là aussi, la source de l'énergie colossale qui entretient la vigueur des cyclones tropicaux. A l'intérieur d'un puissant cyclone, l'énergie apportée par la chaleur de condensation équivaut à l'explosion d'une bombe atomique toutes les 20 minutes ! |